La référence à la montagne accouchant d'une souris doit être revisée...Il s'agit d'un rat.
Les Européens et Canadien réussiront-ils à neutraliser le coup de Putin ? Rien n'est moins sur.
La brève rencontre entre les présidents Russe et Américan laisse les observateurs sur leur faim . On est en droit de se demander quelle est la valeur ajoutée d'un sommet misérabiliste alors que tout a été dit et répété plusieurs fois dans les conversations téléphoniques entre les deux hommes.
Putin avait tout à gagner d'un sommet sur sol américain, alors qu'il est interdit de séjour dans plusieurs pays européens .Trump est obsédé par le prix nobel de la paix,mème s'il faudrait le ramasser sur le tarmac. Zelensky est coincé comme d'habitude et les Européens ne sont pas invités à la table des adultes.
De toute façon le Kabuki entre l'Union Européenne et Trump ne convainc personne. On se demande à quoi servira sa visite d'état à Londres ou les atomes crochus ne figureront pas au menu. Au demeurant Trump ne rêve que de se faire inviter à Moscou pour raviver la flamme imaginaire.
Ce spectacle assez lugubre est une nouvelle fois une illustation de l'état du monde que l'Europe peut observer....à distance. Elle n'a d'autre alternative que de rester ferme sur les principes et attentive dans ses options. L'Ukraine pose un problème immédiat et il faut éviter que des tiers viennent brouiller les cartes. Moscou aussi a signé les accords d'Helsinki sur l'inviolabilité des frontières après tout. L'UE a assez de poids pour soutenir l'Ukraine, ne fut-ce que par son refus de se laisser entrainer par le mégalomane de Washington.
Ce triste sommet est une nouvelle manifestation de l'axe qui est en train de se créer sur le dos de l'Europe. Une raison de plus pour qu'elle se donne tous les moyens pour freiner cette déviation stratégique. L'Ukraine est une tragédie sans merci et il ne peut être question de lacher la proie pour l'ombre.
La toute prochaine rencontre entre les présidents Russe et Américain n'est pas sans risques pour les tiers, en premier lieu pour l'Ukraine, partie interessée mais pas invitée.
Poutine connait les précédents, dangereux pour les Américains, à commencer par Kennedy piégé à Vienne. Trump, trop obsédé par épater, n'a pas le moindre atome crochu avec l'histoire. En réalité il est incapable d'écouter et donc inapte à entendre.
Son homologue Russe est le contraire, informé, déterminé, alerte. Cet Américain reste un vulgaire commis voyageur qui se prend pour le grand arrangeur...Le"sharpiegate" dit tout. L'Europe dans tout celà n'a mème plus droit au parterre. Elle se trouve au "paradis". Ignorée, elle continue de plaider les causes justes, l'Ukraine ou Gaza, mais le mal court plus vite que la raison.
Reste à espérer que Trump évite le pire, mais son entourage est comme une "claque" au théatre, payée pour applaudir. Il est dans le monde comme dans "sa" Maison Blanche. Il réarrange le décor sans jamais avoir pris l'avis de l'ensemblier..
La catastrophe Maga à l'intérieur des Etats Unis n'éparne rien, mème pas ce qui reste d'une cosmologie civilisée.
Robert Wilson est mort comme il a vécu, avec maîtrise.
Ce génial créateur a bouleversé les idées reçues. Il a chassé les idoles. Un opera "revisité" par Wilson devenait toujours "autre chôse". Il fit entrer le miracle de la lumière, chassant les clichés...Butterfly échappait au contrôle de Puccini. Sur scène Huppert, grace à lui, fit reculer les fantômes. Son Einstein on the Beach était un pari révolutionaire, un parcours jalonné de remises en question des genres et des habitudes.
Il "était" de la classe des grands créateurs Américains qui révolutionnent sans tapage.