THE SORROW OF GAZA

President Trump and P.M. Netatanjahu have proposed, or better, imposed a plan for Gaza. The broad lines thereof were predictable. The Gaza sur mer option stands. The Palestinians are a footnote. The Israelies have a free hand, almost. Tony Blair becomes yet another "Roman Consul-like persona" in this century. But it could have been worse. The feared cleansing from within, and the arbitrary population swaps don't materialize.

Nobody will regret the sanctions against Hamas. Everybody notices the isolation of the Palestinian Authority however. It will need to reinvent its relevance. 

Israel got mostly what it wanted. Most Arab states may feel relieved that for the time-being their embarass is taken care off, thanks to Trump. As much as the mood in Europe is, rightly so, anti-Netanjahu, it is time to halt the growing, sheer unstoppable wave of anti-Semitism. 

It remains uncertain if this mantra will work in the short-term. The Israeli war machine is unstoppable after all. Hamas is a ragtag but has nothing to lose. If worse comes, more hell will follow. 

This conflict is in too many ways the avatar of bad memory and faulty assessments. Today's villains were yesterday's victims. Today's claimants were yesterday's intruders.

Trump came up with some form of real estate formula wherein  the potentially more ominous possibilities get diluted in the fine print. The wretched in Gaza might become a lost tribe looking for employment by the settlers. The building sector might provide for an easing of some of the hardships, that is, if the implementation follows. 

The united US/Arab front is an American diplomatic coup. All should wish the Gaza inferno to end and for some form of sympathy and support to overrule existing prejudice...A steep climb.

BARNUM DAVANT L' ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS UNIES

Les Nations Unies se réunissent pour la traditionnelle Assemblée Générale d'ouverture. Jamais les Nations unies ont fait aussi pauvre figure.

L'absence de Mahmoud Abbas est un xème affront aux Palestiniens. L'ONU est marginalisée . Reste Trump, qui dans un interminable monologue s'est une nouvelle fois égaré dans les contradictions et frustrations, répétées ad naseam. Mème l'escalateur n'a pas échappé à sa vindicte. Il semble qu'aux Etats-Unis la raison abandonne de plus en plus de terrain  au chaos. Le Président s'est entouré d'amateurs qui partagent tous un look et  une antipathie envers l'Union Européenne surtout,  le dicours intellectuel ensuite. Sa visite d'Etat à Londres était surtout gènante, un remake d'une super production Hollywoodienne devant une salle vide.

On pourrait croire que Trump sorte de ce fracas permanent diminué. Hormis l'UE il reste ailleurs le hot ticket recherché. Mème s'il est difficile de le prendre vraiment au sérieux, son coté imprévisible déstabilise. Ses propos sur l'Ukraine marquent un autre revirement qui a mème pris Zelensky par surprise.

On est définitivement entré dans l'êre des drones et de l'intelligence artificielle. On passe son temps à se re-corriger dans une foison de Aps. qui risquent à terme de marginaliser l'utilisateur, qui finira broyé dans l'avalanche informatique. La lampe d'Aladin est devenue toxique. Trump excelle d'autant plus dans cet imbroglio que celà ne demande aucun investissement moral ou intellectuel. La touche pense. La séquence de données en aval risque de surprendre.

Il n'est pas trop tard pour que l'Europe puisse rejoindre le peleton de tête, Asie, Inde, Golfe. Hélàs le temps presse et la force d'attraction de  l'Europe diminue à vue d'oeil. Il suffit de suivre le journal télévisé pour se rendre compte qu'à l'heure du chaos, les montres en Europe ne sont toujours pas remontées à l'heure du temps qu'il fait. 

RIEN NE VA PLUS

L'Occident est mal préparé pour affronter l'avènement de l'hybride. Aux frontières comme à l'intérieur les dérapages s'accumulent, impunément, sans  qu'ils ne rencontrent une résistance crédible. La grande alliance d'hier vacille. L'initiative semble désormais appartenir à l'axe Russie/Chine/Corée du Nord.

L'Amérique ne séduit plus, elle inquiète. L'Union Européenne sort affaiblie de la guerre commerciale que Trump impose. Les Etats-Unis sont entrés dans une phase de convulsions qui risque d'aggraver le malaise intérieur et de rendre ce modèle de société odieux. 

Les démocraties excellent aujourd'hui dans les mauvais choix. L'Europe dispose pourtant de la pertinence des propositions élaborées par Mario Draghi. L'Amérique a changé de cap, tournant le dos aux lumières et aux alliances d'hier. Le nouvel axe du mal quand à lui reste imperturbable, alors que les actions génocidaires ailleurs continuent, au mépris de la morale. Antérieurement le châtiment était l'inévitable conséquence du crime. Aujourd'hui le découplement est total.

Dans ces conditions il est inévitable que l'indifférence ait supplanté l'indignation. On distingue à peine la réalité de l'I.A. et on finit par regarder les nouvelles comme un video game répétitif qui lasse plus qu'il n'informe.

A  court terme il ne se trouve ni personnalité ni idéologie pour essayer de mettre un terme à cette dérive.

Il est certain que l'Europe devra reprendre son destin en mains propres. Malheureusement la France, l'Allemagne et le Royaume Uni ont des gouvernements affaiblis. La Commission a du plomb dans l'aile. L'opinion publique est de plus en plus indifférente. A la longue elle trouve Trump "entertaining". Ce Néron nouveau est un acteur de Vaudeville, mais il s'est rendu incontournable et inévitable. Cet oncle d'Amérique trouvera toujours le moyen de nous déstabiliser. Malheureusement Vladimir, Xi et Co. continuent à veiller au grain et celà ne présage rien de bon, mème pour le Monsieur Loyal, made in USA. Trop occupé avec ses règlements de compte et sa guerre civile il mélange proie et ombre.

LE MAO NOUVEAU EST ARRIVE

Beaucoup est dit après le grand spectacle de Pekin, qui a épaté autant qu'il inquièté. Il est idéniable que l'ordre familier fait place à un "autre chôse". L'accélération du changement est réel mais il est prématuré d'en déduire un scénario de "nuit américaine". Certes Washington entre les mains de Trump et de ses apprentis sorciers a de quoi inquiéter, mais comme à l'Opéra la realité geo-politique "e mobile".

Devant le front élargi des BRICS, les Etats Unis de Trump § Co  semblent en perte de vitesse . La fracture récente intervenue entre les Occidentaux est sans doute passagère mais on aurait tort de sous-estimer la force de  la mouvance MAGA qui   cogne et qui s'infiltre partout. Il s'agit d'une remise en question des valeurs et des comportements qui est d'autant plus perverse que les démocrates aux Etats-Unis apparaissent désorientés. 

Les accolades entre les présidents Xi, Trump, Modi et Kim sont aussi trompeuses et surtout opportunistes . C'est en réalité l'énorme ignorance poltico/culturelle de Trump qui est à l'origine de ce cosi fan tutti. Ce nouveau manosphere ou les femmes sont gommées repose sur trop de dépits pour être vraiment solide.Or le dépit est un "liant" peu fiable. Le divorce entre les Etats-Unis et l'Europe est bien plus inquiétant et risque mème de devenir structurel si l'épisode MAGA devait se poursuivre dans le temps.

L'UE est affaiblie avec à l'intérieur une pomme de discorde (Mercosur) et des états-membres peu fiables. Celà risque mème de rallumer la flamme du Brexit. L'Ukraine et Gaza deviennent  en mème temps des situations existentielles de ralliement, mais aussi des occasions pour les divergence de s'étaler en pleine lumiere.

Bref il serait pour le moins prématuré de vouloir tirer des conclusions de situations qui restent ambigues. De tous les acteurs, seul le Président Xi sait ou il va. Il peut se permettre de rester énigmatique, à la tête de la super-puissance. Il n'a pas besoin d'être transparent, d'autres accourent sans qu'il n'ait besoin de les prier de venir. Il a pour lui les manières qui depuis janvier 2025 ont abandonné la Maison Blanche, devenue infréquentable.

L'ombre de Mao éclipse le rêve américain, pour combien de temps ?