L'apres Paris n'est pas une fin, c'est un commencement.
Il n'est plus necessaire d'imaginer des scenarios catastrophe. Le coup d'envoi a ete donne. La certitude est desormais affaire de constat et non d'hypothese.
La France semble avoir bien compris l'ubiquite et la complexite du danger.
Le president Americain au contraire donne l'impression d'etre prisonnier de son syllogisme permanent, pour le moins aleatoire.
Les retombees se succedent et s'accumulent, mettant surtout en lumiere les faiblesses qui sont apparues partout.
La Belgique est un maillon faible dans la ligne Maginot edifiee afin de contenir la vague Djihadiste.
Deja dans mon essai "Traces" j'avais mis au pilori les faiblesses du modele Belge. Aujourd'hui la Belgique paye le prix de cette politique de clocher qui a conduit a une division de moyens, de l'information et d'une strategie partagee. Les defis modernes requierent davantage d'interventions mobilisatrices en amont. Or c'est le contraire qui s'est produit. Ridicule dans le dossier "rechauffement climatique", le pays apparait pathetique dans les domaines de controle policier, de guerre cybernetique, ou du renseignement..
Deja les institutions nationales survivent a peine a Bruxelles. Le reste est a l'avenant et il ne faut pas attendre des interets provinciaux qu'ils abandonnent tant soit peu de leur prerogatives absurdes, fut-ce pour le bien commun, desormais aux oubliettes.
Ce ventre mou de l'Europe arrange les terroristes qui doivent sans doute penser que la Belgique est un don d'Allah.
A contrario certains commentaires etrangers sont franchement inacceptables. Ostraciser un quartier de Bruxelles sans autre forme de proces ressort a une capitulation de la raison. La Belgique non plus ne merite pas de servir de bouc emissaire pour une bavure qui est collective.
Entretemps on attend le prochain mouvement d'un requiem annonce.
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