Thursday, March 21, 2024

BRET STEPHENS ABOUT A WAY OUT OF THE GAZA NIGHTMARE

Bret Stephens is certainly one of the brightest columnists in the New York Times. He doesn't belong to the more moderate Jewish intelligentsia but he is always worth listening to, since he is well- versed in international and American policies.

He has suggested now a very challenging alternative for the two- states solution which is haunting the Middle East. He elaborated about an "Arab Mandate for Palestine", that would meet a number of plusses, marginalizing Hamas and finding an alternative for the underperforming Palestinian Authority, involving the moderate, forward looking Arab states. Israel would gain absolute self-rule, without "attachments".

Obviously Stephens realizes the complexity of such a geo- political make-over and the concessions all parties would have to make and endure. The United Arab Emirates would become the  blueprint for such a daring remake. This would also have the benefit of marginalizing rogue players in the region.

This concept might appear over-ambitious.   On the other hand, everybody of good-will sees that the current players are not up to the nightmare they are facing. Netanjahu will never change for the better. Abbas is becoming a relic of the past. Hamas is a mass-murderer syndicate. There really is not one frequentable partner in this lot. 

The American Secretary of State is an ideal persona to start setting the political discourse on a new path. He is Jewish, like Stephens, and can hardly be accused of being tone-deaf after the tragedy of October 7th.  After all, the Jews are all too familiar with the Apocalypse to give it free-reign in Gaza. The madness must stop. There are enough moderate Arabs and Israelis who need to retrieve their voice so that Gaza can hope to become a hub rather than a tomb. The Palestinians need a breathing space, and to get rid of the evil in their midst. The Israelis deserve to continue on their path to excellence, in security and atonement.


Thursday, March 14, 2024

ISRAEL PAYS DE MON RESSENTIMENT

Israel a lontemps joui du repect des Occidentaux et de l'envie des autres. Mème ceux qui avaient été peu enthousiastes en amont, devaient reconnaitre que l'aval était extraordinaire.

Aujourd'hui tout celà est remis en question. Si l'horreur du désormais infâme sept Octobre lui a valu une solidarité existentielle (non politique), son intervention à Gaza conduit à un réexamen.


Netanjahu a toujours été dérangeant. Il est devenu infréquentable. La majorité des Israéliens ne se reconnaissent pas dans la personne d'un P.M. qui les entraine  dans une tragédie, dont ils ne veulent pas. La minorité des extrémistes et des colons n'est pas représentative d'un peuple, que l'isolement existentiel dans lequel Netanjahu l'entraine, inquiète.

Un peu partout l'intervention Israélienne à Gaza, choque. On parle beaucoup d'anti-sémitisme alors qu' une réprobation est justifiée.

Au demeurant en Occident ou réside une majorité de Juifs "laics", l'indignation est un sentiment partagé. En réalité, il apparait souvent que le P.M. Israélien défend sa survie politique sur le dos de son pays.

Le Hamas se situe en enfer. Il faut l'y laisser plutôt que de lui offrir une couverture par le biais de bombardements de Palestiniens, le plus souvent innocents. Déjà  ils vivaient sous le joug d'indésirables (mème aux yeux des Arabes); il faut donc se garder de ne pas ajouter au malheur quotidien les frappes  infligées par un pays qui risque d'y perdre son âme.

Sunday, March 10, 2024

COUPLE ET DYSFONCTIONNEMENT

Longtemps l'axe Berlin / Paris a été déterminant pour les choix de l'Union Européenne. Aujourd'hui les différends entre Allemands et Français s'additionnent.

Après Kohl et Mitterand l'entente s'est embourbée. Comme il est arrivé souvent dans l'histoire, le grain de sable russe  a aggravé le malaise.

La guerre en Ukraine a fragilisé certains. Elle a motivé d'autres. Le président Macron et le chancellier Allemand représentent parfaitement l'envers et l'endroit de la situation. L'Allemagne semble vouloir  gérer. La  France donne l'impression de vouloir altérer la case départ. L'une et l'autre ont toujours souhaité avoir une relation paritaire avec la Russie. Berlin cherche plutôt une forme d'accomodement (l'esprit de Rapallo, Helmut Schmidt), tandis que la France entend être reconnue comme grande puissance (nucléaire) . Le président Macron semble vouloir s'investir dans une nouvelle stratégie européenne dont il entend bien prendre les commandes. Le chancelier allemand apparait réticent.

L'Ukraine a activé des réactions diverses en Occident. La continuation du conflit conduira inéluctablement à son exaspération. Les ponts entre Poutine et l'Occident semblent indéfinitivement rompus. L'Amérique devient l'otage de ses démons intérieurs. Macron veut réclamer un droit d'initiative stratégique pour la France, en premier lieu au sein de l'UE et de l'OTAN.

Reste que ce dilemne crée la quadrature du cercle. L'Allemagne a choisi la "soft power" pour des raisons historiques et hésite à se départir de ce choix "existentiel". La France entend faire sienne une ambition de "hard power" dont ses partenaires n'ont pas l'intention de lui laisser le monopole. Ce match nul arrange le Kremlin. Dans ces conditions il devient normal que la nervosité règne à Kiev, qui a du mal à maitriser la situation qui lui est imposée.

Le président Macron a manifestement mal pris le coup de la table "exagérée" que Poutine lui avait imposée. Il n'est pas prêt d'oublier l'affront. On peut le comprendre, mais se jeter dans la gueule du loup est un exercise dangereux, mème pour l'homme le plus averti.



Monday, March 4, 2024

NO COUNTRY FOR OLD MEN

The age war around President Biden is relentless. And yes, he looks and acts as a man of his age. In these merciless times of hype and no retribution, "nuance" is dead on arrival. Probably most of his aging predecessors would, under the current unforgiving scrutiny lens, never have reached the finish line in their career. The "new media" and artificial intelligence (?) are merciless and nowadays public opinion is too blase or brain-dead to pay close attention. 

It would be unfair, if not out of place, to enter a wrinkle war between candidates. It is already scandalous that a missed step gets more attention than a right move. One should recognize facts first. Most of them converge in making a success story for Biden. He is not entertaining, agreed. He almost belongs to another era, but that doesn't reduce an acumen based on a tested experience that spans half a century. He has seen it all, he knows them all.  He had better assume the toll rather than trying to hide it. He never was a born actor anyway and it is too late to run against time. Thanks to his familiarity with issues and with others, he is a gifted, serene statesman, who will never enthrall but will not be fooled by sycophants. Give him a break and fear his opposite.

The race against age's inroads cannot be won. It can be  managed. President Biden might look into his own entourage for a better focus on achievements, which are plenty. This man had to deal with the inherited Afghan fiasco and now with yet another unreliable Israeli customer, both Trump's avatars. Give him a break and the credit he deserves.


Friday, March 1, 2024

LA GRANDE ALLIANCE BAT DE L' AILE

Après la chute du mur de Berlin, le camps occidental apparaissait comme un Nirvana politique. Le monde d'alors se pressait pour rejoindre le camps des vainqueurs. Mème feu l'Union Sovietique se résignait à trouver des accomodements avec l'OTAN.

L' Union Européenne pavoisait et Fukuyama...se trompait. "The end of history" était une fausse sortie. A peu près tout le monde s'y est laissé prendre. La premiere guerre du Golfe a été le dernier sursaut d'une illusion en fin de parcours.

Le monde Kantien n'est plus. Mème les moins informés voient aujourd'hui que rien ne va. Le miroir d'hier est tombé en morceaux et ses éclats sont dangereux. Partout les situations infectueuses se mutiplient. Elles sont d'autant plus perverses qu'elles n'obéissent a aucun précédent. Les nouveaux mercenaires sont prioritairement interpellés par l'allure du dérangement. Ils sont comme les cavaliers de l'Apocalypse, proposant le mal au plus offrant .

Dans tout celà, l'Occident, hier confiant, est sur la défensive. Les Etats-Unis et l'OTAN ont en la personne de Trump le démon à demeure. L'Union Européenne fait du sur place. L'Occident était l'accélérateur. Il est devenu lourd. La grande ambition fédéraliste est morte. Le concept et l'ambition ont du mal à convaincre. En Europe, on devrait peut-être revenir au concept Gaulliste de directoire, voir mème de l'Europe des patries. Celà  permettrait une stratégie militaire à plusieurs, plutôt qu'une timide ambition de tous. Après tout il y a des majorités qualifiées...

Le président Macron semble de plus en plus vouloir s'inspirer du précédent de de Gaulle, que l'histoire crédite aujourd'hui d'une clairvoyance prémonitoire sur plusieurs aspects de politique étrangère, la Chine, le Royaume Uni, le plan Fouché, la décolonisation maitrisée.... certes, son ambition Africaine a fait long feu.

Il règne un malaise certain en Europe, suite surtout aux évènements en Crimée et en Ukraine. Le duo franco-allemand ne fonctionne plus et l'immigration mal gèrée crée  un mal-être diffus permanent. L'ombre de Poutine est d'autant plus pernicieuse que la communication avec le Kremlin est pour un temps indéterminé gelée et qu'il est donc difficile de séparer les faits des interprétations.

L'OTAN reste l'alternative la plus rassurante, s'il ny avait pas Trump et à condition que les pays membres deviennent plus fiables. Que la Belgique, qui abrite le QG de l'OTAN, n'arrive pas a remplir ses obligations et à payer sa contribution de 2% du PNB laisse rêveur.

L'OTAN reste irremplaçable et il faut éviter tout ce qui peut l'affaiblir ou réduire le déterrent qu'elle représente. Si celà requiert un investissement politico-stratégique plus français, ainsi soit-il.