Saturday, September 22, 2018

EUROPE / IMMIGRATION

En Europe le president americain est generalement mal aime... Mais ...

Ce serait une erreur de meconnaitre le " ras le bol '', au demeurant plus spontane que reflechi, qui fait tache d'huile.   Il s'en suit que plusieurs se tournent vers des partis ou des obediences peu frequentables, plus pour des raisons de representation que d'affiliation. Il s'agit moins de se solidariser avec une personnalite ou un programme que d'emettre un vote de protestation contre ce qui est ressenti comme le "vol systematique de l'ordre".

Alors que l'Occidental voyageant dans les pays avec une DNA coranique essaye tant soit peu de s'adapter a des usages et tabous en vigueur, le contraire est  rarement vrai. Les services sociaux, les hopitaux, l'enseignement en Europe sont confrontes a des situations absurdes ou l'utilisateur venu d'ailleurs entend beneficier de tout mais refuse trop souvent de se conformer a la culture et aux normes existantes.

Aux Etats Unis les immigrants souhaitent - dans leur immense majortite- passer pour Americains. Il semblerait qu'en Europe ils entendent beneficier de tout sans vouloir poser le mondre geste d'assimiliation. Certes il ne faut pas generaliser. Plusieurs intellectuels et ecrivains d'origine musulmane critquent les exces d'une religion trop frequemment manipulee, devoratrice et repetitive. Il ne faut surtout pas oublier non plus que les immigrants (en premier lieu originaires d'Asie) representent souvent une valeur ajoutee !

Um peu partout su sein de l'UE, la droite , vaguement inspiree par la "mouvance" Steve Bannon, gagne du terrain. Il faut bien admettre  que l'immigration est mal geree en amont et mal vecue en aval. Ce malaise se repand. Il est difficile d'imaginer une strategie coherente, eu egard au debat de societe difficile qui divise l 'UE.

La gestion de l'immigration est devenue un enjeu existentiel. Si l'on n'arrive pas a trouver une reponse coherente, le divorce entre pouvoirs et electeurs risque de remettre en question l'universalite de principes agrees ou de modeles d'inclusion reconnus. La droite n'apporte pas de solution credible. La gauche ignore les consequences destabilisatrices d'un malaise mal maitrise. L'avance de cette crise, pourtant annoncee, devient methodique, si pas irreversible.

Il manque des "juges integres"pour suggerer une solution "eclairee" qui evite autant le "laissez aller" insupportable que le rejet erga omnes , contraire aux valeurs des "lumieres". Comme dans le retable des Van Eyck ils restent introuvables. Il est temps de relire" Les Justes" de Camus.

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