Thursday, November 4, 2021

POUR QUI SONNE LE GLAS(GOW) ?

La  réunion sur le réchauffement climatique se traine. L'enthousiasme de Paris a fait long feu. A Glasgow les participants semblent épuisés .Mème la croisade de Greta § Co. finit par lasser tout le monde. Pourtant l'enjeu reste colossal. Il en va de la survie des personnes comme des territoires . Les ambitions restent sans doute sincères mais leur traduction dans des mesures fiables, voir contraignantes , reste aléatoire.

Glasgow est sinistre. Le choix du lieu peut sembler un argument frivole mais pour des réunions qui se prolongent le site peut exercer une influence positive ou néfaste. La conférence souffre de se trouver otage d'un environnement peu amène. 

Les leaders ont tenu les propos attendus, sachant fort bien qu'un engagement sans sanction peut devenir un voeu pieu. Pourtant il est indéniable qu'il existe une volonté partagée pour essayer de freiner la descente du monde aux enfers. Chinois et Russes boudent mais nul doute qu'ils sont également conscients de leur responsabilite, pour autant qu'elle ne se mette pas au travers de leur ambition économique. D'autres participants comme l'Inde ou l'Indonésie partagent cette préoccupation légitime.

Le Premier Ministre Belge était comme Daniel dans la cage aux Lions, essayant de faire bonne figure, tandis que les régions à domicile ( le climat en Belgiue est une responsabilité régionale...on croit rever !) essayent toujours a se mettre d'accord sur des mesures agrées. Le dossier climat devrait revenir à l' UE, quitte a incorporer dans une poltique globale en aval des considérations spécifiques en amont.

Le réchauffement climatique est aussi un enjeu existentiel, comme le COVID. Il n'est pas admissible qu'une "lutte de classes" interfère avec un enjeu qui est global. La mort ou les catastrophes naturelles  ne sauraient suivre la piste du crédit selon que l'on soit pauvre ou riche. Les iles condamnées d'avance dans des océans lointains méritent la mème attention que Miami. 

Encore les pays nantis devront- ils changer et corriger des dépenses et des habitudes s'ils veulent rééllement tenir parole. Pour cela une vaste opération de motivation est nécessaire, sans quoi les mavaises habitudes risquent de ratrapper les bonnes intentions. L'escapade en Jet privé de Boris Johnson était tout à fait inopportune. Heureusement il restera l'adieu Macron  / Merkel pour illustrer que la "classe" reste présente. 

Glasgow a permis aux Etats Unis de rejoindre le club civilisé dont Trump, amateur d'énergies fossiles, avait claqué la porte. Il est permis d'espérer que ce reour ne soit pas une nouvelle fois remis en question en 2024, année de tous les dangers pour l'Amérique.

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