Friday, May 24, 2024

CONFLUENCE ET EGAREMENT ENTRE GENERATIONS

Le récent débat entre le P.M. français et le chef de file du R.N. était révélateur. L'un et l'autre sont jeunes et ambitieux et ils réusissent surtout a éviter que leur conversation ne dégénère comme celà était le cas avec les anciens. Si les différends restent entiers, le contact n'est pas compromis par l'invective. Ils sont apparus comme les pôles opposés d'un systhème qui n'est pas remis en cause. Le narratif est différent mais la grammaire demeure. La France a en la personne de Gabriel Attal un P.M. qui ne manquera pas de faire des envieux. Jordan Bardella a pour sa part sorti le Rassemblent National de son parcours "infréquentable". 

La France du président Emmanuel Macron est devenue première dans le peleton Européen. Il réussit à débarasser la présidence de l'aspect souvent paternaliste propre à la 5ème république. Jusqu'à présent il semble bien suivi par ses pairs qui doivent néanmoins se trouver à l'étroit dans un partage de pouvoir avec un président et un P.M. jeunes. Le Rassemblenent national est aussi passé par là . Marine Le Pen a trouvé en Jordan Bardella une personnalité jeune qui sait se mesurer à d'autres grace aussi à un vocabulaire débarassé des clichés de l'ancienne extrème droite.

Reste à savoir si le Duumvirat français gardera le cap. Il fait des jaloux et il est probable que Macron voudra tôt ou tard intervenir pour que l'étoile d'Attal ne vienne pas perturber le système solaire existant dans l'Elysée. Les Européens cachent mal leur envie. Seule la P.M. Italienne qui fréquente sans doute les écrits de Machiavel se distingue dans le Conseil Européen DOA (death on arrival).

Les Etats-Unis présentent une autre situation. Le président, qui a les intentions justes, viellit en direct. Le candidat républicain est un pantin ,au demeurant dangereux. Biden n'est plus compréhensible et Trump n'est plus supportable. Le premier a un soutien résigné, le dernier cherche un(e) candidat(e) vice président dans la marée noire ou se retrouvent les Trumpiens, sexe et hystérie confondus. Celà promet.

Si Trump devait emporter les présidentielles, le pire deviendrait possible et rien ne semble porteur du meilleur. Il ne faut pas imaginer les scénarios les plus absurdes mais il faut les garder à l'esprit. Après son pas de deux avec le président nord Coréen Trump a pris gout aux partenaires"surprenants".

Les prochaines élections européennes se dérouleront dans un climat politique chargé. Il y a double influence : le populisme à l'intérieur et les faux monnayeurs à l'extérieur. En plus, le Parlement Européen, pavé de bonnes intentions lors de sa création, est devenu un autre "machin"(terme emprunté au général de Gaulle) qui a tout pour ne pas emballer. Rassemblant des "have been",ces "bourgeois de Calais" continuent leur triste va et vient enre Bruxelles et Strassbourg sans que qui que se soit s'en émeuve.

Au moins le Congès américain arrive encore à'étonner. Les numéros de trapèze s'y succèdent. Les Congresswomen républicaines semblent s'être arrogées le trophée du Trumpisme le plus agressif. Elles devraient pourtant se préparer pour l'une ou l'autre surprise que Poutine et Co. leur préparent cette annèe de tous les dangers. La grace a plié bagages, comme l'intelligence.

Bah, les parapluies de Cherbourg sont rangés, à jamais ?

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